NOVELY

NOVELY est la marque de la société artisanale MESH QUEEN, née d’une véritable passion pour la conception des œuvres en crochet, tricot, macramé, dentelles… , fait à la main dans les domaines de décoration d’intérieur et design à base de fils et aiguilles.

Avec nos expériences variées, nous avons acquis une expertise professionnelle et un attachement à la qualité de nos ouvrages. Nous sommes en mesure de concevoir des modèles exclusifs en quantité, ainsi que de produire aussi bien des pièces uniques.

Chez NOVELY, nous sommes sensibles à une grande qualité des matières que nous sublimons par notre travail et nos finitions. Nous avons sélectionné des matières pratiques et utiles, répondant au besoin spécifique de nos clients. De plus, notre choix porte toujours sur des matières naturelles, renouvelables et obtenues dans le respect des animaux et des hommes.

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Le tricotage

Le tricotage est une technique de fabrication des étoffes où s’entrelacent des boucles de fils appelées mailles à l’aide d’aiguilles (à clapet ou à bec). L’ensemble des mailles constitue le tricot qui est une étoffe extensible car les mailles peuvent se déformer (à contrario d’un tissu – qui lui est tissé – dont les entrelacements ne font pas de boucles extensibles).

Le terme bonneterie comprend la production de tricot (tricotage) ainsi que d’autres opérations pour fabriquer des vêtements à partir de mailles tels que l’assemblage, le montage, le repassage, le pliage, etc.

Les mailles

Il existe deux grandes classes de tricotage qui se distinguent par le mode de liaison des mailles : le tricotage à mailles cueillies (ou tricots « trame ») et le tricotage à mailles jetée (ou tricots « chaîne » ou tricots « indémaillables »).

Le tricotage à mailles cueillies n’emploie qu’un seul fil issu d’une bobine pour former des boucles. Il travaille dans le sens des rangées (largeur de l’étoffe).

Le tricotage à mailles jetée s’obtient par le tricotage simultané de 2000 à 3000 fils issus d’ensouples. Il travaille dans le sens des colonnes (longueur de l’étoffe).

Liage, points et motifs

Le terme liage ou point désigne la manière dont s’entrelacent les fils dans les étoffes en mailles cueillies ou mailles jetées. Il s’agit de l’équivalent de l’armure en tissage.

Il existe une variété importante de points et de motifs comme le point mousse, le point jersey, le point de riz, le point de côtes, le point de blé, le point de rome, le point godron, le motif jacquard etc.

Les métiers à tricoter

Dans le milieu industriel de la maille, différents types de métiers à tricoter sont utilisés, notamment les métiers rectilignes (qui comprennent 2 fontures qui se font face) et les métiers circulaires.

Chacun est équipé d’une jauge (caractérisant la distance entre deux aiguilles et par extension la dimension des mailles) qui détermine la finesse du tricot. Une jauge fine sera utilisée pour des articles de lingerie alors qu’une grosse jaune tricotera des pull-overs.

Préparation des fils
Toutes les fibres textiles peuvent être tricotées.

Pour être tricotés, les fils subissent les opérations de bobinage, d’assemblage, de retordage et éventuellement de teinture. Pour le tricotage à mailles jetées, des ensouples sont formées grâce à un ourdissoir de bonneterie.

HISTOIRE

Le crochet

Des origines incertaines

Nous savons que nos aïeux crochetaient le soir au coin du feu, mais sait-on vraiment d’où vient le crochet ? Remonter le fil de l’histoire n’est pas une mince affaire… On considère aujourd’hui que le tricot et le crochet ont le même ancêtre : le Nalebinding (« lier avec une aiguille » en Danois). Cette technique apparaît dès la fin de l’Antiquité, comme le prouvent de nombreux objets retrouvés aux 4 coins du monde : en Amérique du Sud (bonnets et châles attribués à des civilisations précolombiennes du Pérou), en Afrique du Nord (chaussettes coptes d’Égypte du IVe siècle), en Europe du Nord, en Asie… Il n’est pas exclu que le berceau du Nalebinding (et donc du crochet) se trouve quelque part sur la route de la soie !

L’apparition du crochet en Europe

En Europe, cette technique semble s’être développée au XVIIIe siècle dans les campagnes écossaises. En 1812, une certaine Elizabeth Grant évoque la technique sans vraiment la nommer dans son autobiographie « Mémoires d’une femme du Highland ».

À l’époque, l’outil ressemble déjà beaucoup à celui qu’on connaît aujourd’hui : une sorte d’hameçon en os, en ivoire, en métal ou en buis. Ce type d’aiguille recourbée était également connu et utilisé en France : en 1763, le crochet figurait déjà sur une planche d’illustration de l’Encyclopédie Diderot consacrée à l’aiguille à tambour.

Dans les années 1820, en Hollande, le magazine Penelope est le premier à donner des instructions de crochetage. Bien qu’on le nomme parfois « crochet de berger » ou « hameçon de berger », le terme « aiguille à crochet » fait son apparition. Plusieurs pays revendiquent son invention, notamment l’Angleterre, l’Allemagne, l’Écosse et la France… Difficile d’y voir clair !

1845-1910 : le succès de la dentelle au crochet irlandaise

Au milieu du XIXe siècle, l’Irlande connaît une crise économique majeure. Dans les classes les plus aisées, les femmes manient le fil de coton et le crochet depuis longtemps, imitant les précieuses dentelles à l’aiguille ou au fuseau venues d’Espagne et d’Italie.

Face à cette misère, religieuses et dames de bonne société décident de transmettre leur savoir-faire aux plus démunis. Elles mettent en place des ateliers dans tout le Nord du pays et y enseignent la dentelle au crochet aux hommes, aux femmes et aux enfants… Tous les volontaires sont les bienvenus, sans distinction ! Cette dentelle élégante et accessible est bien dans l’air du temps, les commandes affluent… Rapidement, une véritable industrie se développe, capable d’assurer un revenu régulier aux plus pauvres. Grâce à cette initiative, les travaux de dentelle au crochet ont sauvé un nombre considérable de foyers irlandais modestes durant la Grande Famine de 1845 à 1852.

Cette technique qui n’était au départ qu’une imitation a affirmé son style, s’inspirant de motifs traditionnels irlandais (trèfles, roses…) Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux ouvrages consacrés au crochet sont publiés dans toute l’Europe, permettant d’apprendre la technique et de trouver facilement des modèles. Jusqu’à la première Guerre Mondiale, la dentelle au crochet d’Irlande a continué de s’exporter un peu partout en Europe, offrant à de nombreux Irlandais les moyens financiers d’émigrer aux États-Unis.

Au XXe siècle : entre grandeur et décadence

La dentelle au crochet connaît son apogée au début du XXe siècle avec des ouvrages aussi fins que complexes, de plus en plus élaborés et sophistiqués. Malgré ce degré de technicité, sa côte de popularité décline à partir des années 1920. Concurrencé par l’apparition de la dentelle mécanique, le crochet cesse d’être une industrie et reprend son statut d’ »ouvrage de dames », un simple hobby que l’on pratique chez soi.

Après la seconde Guerre mondiale, les femmes au foyer américaines s’entichent de ce passe-temps. Elles rafraîchissent la technique en utilisant des fils de laine plus épais et inventent au passage de nouveaux modèles très colorés. Le crochet connaît une nouvelle heure de gloire dans les années 1960 et 1970 avec les patchworks en granny square, avant d’être considéré comme le summum de la ringardise jusqu’à la fin du XXe siècle.

Le XXIe siècle renoue avec le crochet

Aujourd’hui, le crochet s’inscrit dans la tendance slow fashion actuelle, comme tous les travaux d’aiguille. Les créateurs de mode ont redécouvert à quel point cette dentelle rustique pouvait être raffinée. Chez Gucci, Alexander Mc Queen, Céline ou Dolce & Gabanna, les dernières collections printemps-été ont prouvé que le crochet pouvait inspirer bien d’autres créations qu’un couvre-théière ! Dépoussiéré, modernisé, le crochet a officialisé son grand retour, décliné sous la forme de sacs XXL, de robes et de tops arachnéens, de chaussures et maillots de bain ajourés… En déco, les ouvrages au crochet retrouvent une place dans nos intérieurs. Les napperons tristounets relégués aux vide-greniers sont remplacés par des amigurumis, corbeilles et plaids crochetés… sans nostalgie !